Républicain Lorrain
22/04/2013 : Thionville grillé
MORSANG 30 THIONVILLE 29
Gymnase Rousseau. 80 spectateurs environ. Arbitres : MM. Combaud et Maltis. Mi-temps : 18-13.
MORSANG. Les buteurs : Phommachanh (3), Haury (3), Marion (5), Gibelin (7), Goudenege (1), Kongo (4), Timbert (3), Udrzal (cap, 4).
THIONVILLE. Les buteurs : Cardillo (2), Ferraro (4), Grosjean (5), Marange (4), Marotta (3), Mazagran (cap, 1), Milenkoski (2), Morellato (6), Teitgen (2).
Il reste deux petites secondes à jouer. Sur le bord de la touche, Charles Brulé crie à ses joueurs : « le 6, le 6, attention au 6 ». Des avertissements inutiles. À 2" du terme, sur coup franc, le 6, Jonathan Gibelin, s’empare du ballon, saute plus haut que tout le monde et offre le but de la victoire aux siens (30-29). Une issue aussi cruelle que logique sur l’ensemble du match. Cruelle, car Thionville avait fait le plus dur en égalisant par Pierre Grosjean à une minute du terme (29-29, 58’ 54”). Mais finalement logique puisque pendant cinquante minutes, les Essonniens firent le match presque parfait. Après une entame en faveur des Lorrains (2-3, 3e ), Broussaud se mettait en évidence dans sa cage. Multipliant les arrêts face à Marange ou Morellato, il se transformait aussi à deux reprises en passeur décisif pour Gibelin, puis Marion. L’écart se creusait logiquement (13-8, 22e ) et à la pause, le débours était de cinq unités (18-13). Au retour des vestiaires, rien ne laissait présager d’un éventuel réveil. À quinze minutes du terme, l’on se disait que la messe était dite (26-20). Le tournant eut lieu quelques minutes après le retour de Roger dans sa cage, suite à une exclusion temporaire. Efficace sur sa ligne, il ne laissait que peu de ballons rentrer dans ses filets. Et comme Thionville connaissait enfin de la réussite par Cardillo (28-25, 52e ) ou Marange (28-28, 56e ), l’on se prenait à croire à un succès. Hélas, la fin n’était pas au niveau des espoirs suscités par ce retour étonnant.
20/04/2013 : Thonville, les moyens d'une revanche ?
Les Thionvillois de Charly Brulé ont fait le nécessaire, dimanche dernier, à domicile, pour obtenir, face à Sedan, la victoire qui assure leur maintien. Huitième du classement, avec 40 points, les Bleu et Or n’ont pas fait dans la demi-mesure, s’imposant largement 41-27.
Dimanche, c’est à Morsang-sur-Orge, en région parisienne, que Mazagran et ses camarades essaieront d’aller chercher une nouvelle revanche. Car Morsang, aujourd’hui 3e du classement (52 points), s’était imposé en Moselle, à l’aller, 23-30. « C’est une formation très complète, avec une belle base arrière, et qui joue en 6-0 en défense » , note Brulé. Pour cette rencontre, Thionville sera privé de son polyvalent de la ligne avant, Walter Arnould, indisponible. Le coach fera donc avec neuf joueurs de champ.
L’équipe : Gardien : Roger. Joueurs de champ : Mazagran, Cardillo, Marotta, Grosjean, Milenkowski, Teitgen, Ferraro, Marangé, Morellato.
10/12/2012 : Thionville sans défense
THIONVILLE 23 MORSANG 30
Gymnase J.-P.-Adams. Arbitres : MM. Carmaux & Gaudissard. Mi-temps : 9-15.
THIONVILLE. Gardien : Roger (15 arr dt 1 pén). Marqueurs : Morellato (9 dt 2 pén), Arnould (4), Kaysen (3), Milenkoski (2), Marangé (2), Ferraro (2), Grosjean (1).
MORSANG-FLEURY. Gardien : Broussaud (14 arr). Marqueurs : Gibelin (6), Dean Kongo (4), Oumer (4), Nelson Kongo (4), Haury (3 dt 1 pén), Timbert (3), Udrzal (3), Goudenege (2), Marion (1 pén).
Auréolé de 4 victoires consécutives, Morsang-Fleury semait d’entrée le doute dans les rangs thionvillois. Sans réelle défense, ceux-ci subissaient et prenaient l’eau, si bien que jamais ils ne parviendront à prendre le dessus, ni même à recoller au score. Menés 6-7 à la 15 e, les Thionvillois l’étaient 8-12 à la 25 et 9-15 à la pause. Ils revenaient sur le parquet avec de meilleures intentions, mais toujours sans défense efficace. Sous l’impulsion d’Oumer et grâce au talent de Gibelin, Morsang-Fleury dictait sa loi. Dans son but, Roger faisait ce qu’il pouvait. Mais ses efforts étaient vains et les Parisiens s’envolaient (12-22, 35 e). Thionville réagissait sporadiquement. Probablement trop confiant, Morsang levait le pied et l’écart fondait. Insuffisamment. La formation parisienne rafle son 5 e succès.